Le PROJET ANGELS est un programme qui prend place dans un écosystème avec une vision à long terme. Il est issu de la vision et du long travail de réflexion de Virginie GUIGNARD LEGROS, notre fondatrice avec plusieurs idées fortes :
« Un être humain reste un être humain qu’il soit en Afrique, en Inde, en Europe ou ailleurs. En situation de crise ses besoins restent les mêmes au delà des cultures et religions locales ».
« Une victime quelque soit sa place dans la société arrive directement en bas de la Pyramide de Maslow. C’est un piège social, économique et psychologique dont elle aura beaucoup de difficultés à en sortir seule. Seulement 25% des individus y arrivent car ils sont naturellement résilients. Les autres coulent directement. »
« Il faut donner les moyens intellectuels, économiques, sociaux et surtout l’espoir à une communauté de victimes, pour qu’elle puisse devenir autonome, se relever et s’en sortir rapidement. Apprenez à chacun un métier utile plutôt que de lui apporter des sacs de riz. »
« Un fermier qui gagne mois de 2 dollars par jour n’a pas les moyens d’acheter des chaussures de sport à la mode pour ses enfants. La mondialisation a créé un mal-être et une sur délinquance chez les jeunes qui ne veulent pas vivre leur vie. Leur apprendre à reconnaitre la valeur de leur territoire, à l’aimer, c’est leur donner un avenir ».
« L’avenir de l’Afrique est dans l’émergence de la classe moyenne qui crée la diversité et la possibilité à la majorité d’y avoir accès. Quand un médecin qui arrive fraichement diplômé d’occident s’installe et se voit être payé en poulets, il ne reste pas. Il repart aux USA, en Europe et enverra de l’argent à sa famille. Et, tous sur place restent pauvres, car, qu’est-ce qui est construit dans l’économie au final ? »
« Notre organisation ne veut envoyer que 5% de personnel étranger à un territoire. La première chose à faire est de former les gens localement pour aider les populations locales. L’objectif c’est l’autonomie, l’avenir. Car sinon, quand on vient avec une structure extérieure, le jour du départ, tout s’effondrera ».
« Les structures sociales africaines et européennes sont différentes. Les années de colonisations n’ont pas effacé les millénaires qui ont précédés. Dans certains pays on peut observer des structures ou plutôt des tolérances hybrides comme au Sénégal, mais si vous prenez la Guinée Conakry, les gens ne sont pas habitués à cette mixité et cela peut créer de fortes incompréhensions entre les gens du peuple et les étrangers ».
» Tenir compte des racines culturelles des uns et des autres est très important pour installer une relation de confiance. De ces relations de confiance naissent les lois normalisantes et les organes de justice reconnus par tous. Sans confiance, il n’y aura pas de projets durables. Sans projets durables, il n’y a pas d’avenir interculturel et c’est alors que les conflits arrivent où l’on peut y voire les pires atrocités au monde ».